• Il pleut...presque une eau mauvaise !
    Eté mouillé qui s'accroche dans les branches,
    Qui fait pleurer le blé en herbe,
    Qui glisse sur les toits
    Et marque son emprunte
    Sur la plage déserte.
    Aui loin, sur la mer
    Une sterne solitaire
    Longe la ligne d'horizon
    Là où le soleil fond
    Les soirs de "vague-à-l'âme".
    Il pleut et le mirage des flaques d'eau
    Navre le coeur des midis vides;
    Eté "barbouillé" qui cherche le soleil
    Et ne le trouve pas,
    Qui pleure de pluie fine et serrée
    Et qui donne à mon coeur la nausée.
    L'oiseau n'est plus au loin
    Je le cherche mais en vain,
    Comme un amour perdu
    L'oiseau a disparu ! ALGERIE


    A imer ce qu'il me reste de ce beau pays

    L e soleil,les parfums, les étoiles du jasmin

    G arder ces souvenirs tout au long de ma vie

    E t chanter l'Algérie en contant son destin,

    R evenir au pays : ceci est un projet,

    I l prendra forme un jour, je puis vous l'assurer

    E t sur ma terre natale, alors je reviendrais !


    JOELLE tout simplement .





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  • Du soleil, beaucoup de soleil,
    Non pas en nappe fluide jetée en avril
    Au travers d'une rue,
    Non pas des coulées de soleil
    Qui se collent aux murailles,
    Mais du soleil partout
    En poudre,
    En pluie,
    En air !
    Du soleil de mai déjà chaud
    Sur les lilas bleus ou mauves
    Ou blancs,
    Sur les jardins,
    Sur les tonnelles,
    Sur les pâquerettes candides
    A ras du sol,
    Sur un amour de mai
    Joli comme le printemps,
    Mais dont nul ne se soucie,
    Amour inavoué,
    Tu murmures d'eau sous le sol
    Inondé de soleil !
    S'il reste quelque chose sur ma peau,
    C'est le soleil de l'Algérie
    Que j'ai gardé comme un cadeau,
    telle une trace dans ma vie. JOELLE


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  • Ils sont mes compagnosns de tous les jours ....
    Mes souvenirs, accessibles à ma vue
    si je ferme les yeux,
    que je veux sentir,
    entendre,
    Je les voudrais accessibles à ma main,
    Je voudrais les toucher
    Et par cet unique critère
    Leur coférer mon actualité...
    Mais j'ai beau tâtonner dans le noir,
    Je ne saisis que du vide...
    Plus fragile que leur essence,
    La forme s'en est allée...
    Mes souvenirs sont
    sans matière....
    Et si elle eût fait renaître le temps jadis,
    Les souvenirs eurent été souvenirs
    et tristes ....
    Le fabriqué n'est pas le spontané,
    Le temps empêche l'identique...
    Nous sommes des êtres finis,
    Et les minutes passent
    Mortes sitôt que nées,
    Ne savent plus nous offrir qu'une ombre falotte
    Et chérie ...

    " Souvenir, souvenir, que me veux-tu ?
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir ! "

    tout simplement ...........JOELLE



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  • Désespoir,plus aucune issue ne s'offre à elle, la vie lui est
    devenue insupportable, cette vie de mensonge,de tromperies.Elle
    n'est plus capable de se regarder dans une glace sans éprouver un
    profond dégoût.Elle s'observe fixement dans le miroir, elle sait que
    c'est la dernière fois qu'elle peut se voir de cette façon.Avec un
    long coupe papier dans la main droite elle commence à approcher la
    lame brillante près de son visage.Ses yeux sont en mesure de voir
    ses gestes cependant le cerveau, lui , est déconnecté, incapable
    d'empêcher ce qui va se passer.Soudain d"un geste brutal elle
    s'entaille le côté droit du visage du haut de la pommette jusqu'au
    menton.Le sang coule sur la moquette,elle vient de lacher son arme
    qui retombe sans bruit sur le sol moletonné.Puis elle
    s'évanouit.Quelques jours plus tard avec de multiples points de
    suture, défigurée,elle rentre chez eux , dans leur petit appartement
    d'étudiants, pour la dernière fois.L'homme face à elle la regarde,
    ne comprenant pas la raison de son geste.Il se doute que la femme de
    sa vie n'a pas décidé de se mutiler sans raison.Il ose à peine la
    regarder tellement elle est méconnaissable,son coeur souffre de
    n'avoir pas pû empêcher cette atrocité.Elle décide de lui parler, se
    punir revient à le punir lui. Elle lit le malheur sur son visage et
    se dit qu'elle lui doit la vérité. Elle préfère qu'il la haïse
    plutôt qu'il ait pitié.Elle s'avance alors vers lui, assez près pour
    sentir son souffle contre sa peau."Je t'ai trompé" annonce-t-elle,
    le regardant droit dans les yeux.Les larmes roulent sur sa joue
    recouverte d'un pansement,elle se sent tellement pitoyable d'avoir
    tout gâché pour une histoire de désir.Ruiner la vie de l'homme
    qu'elle a le plus aimé pour une passade,une faiblesse d'un soir.Il
    se retourne vivement et lui répond calmement qu'il ne veut plus
    jamais la voir,qu'il ne supportera pas de croiser son regard une
    autre fois.Puis il sort de la pièce dans un état second.
    Tout à commencé un soir d'été,une soirée entre amies dans un
    restaurant,des tenues légères,des rires et des sourires, un pouvoir
    de séduction que seules les filles de vingt ans peuvent avoir.Puis
    la soirée continue dans un bar, quelques verres,une soirée pleine de
    légèreté, tout à fait agréable , une soirée confidences comme elles
    l'ont baptisée.Soudain de nouvelles personnes entrent dans le bar,
    elle croise un regard , elle est troublée.Après quelques années sans
    aucune tentation , il fallait que ça se produise,les humains ne sont
    pas infaillibles,malheureusement.Il vient vers elle, lui propose un
    verre.Malgré les mises en garde de ses amies elle accepte le verre
    et la discussion qui va avec.Une discussion joyeuse tellement
    naturelle, un garçon tout à fait charmant,ils parlent de tout de
    rien, d'eux , ce qu'ils aiment et ce qu'ils détestent comme
    n'importe quel ami qui passeraient une soirée anodine.Pourtant on
    voit dans leurs yeux plus que de la complicité,il y a du désir,ce
    désir qui va devenir envahissant,troublant.La nuit est noire ,
    étoilée à présent,elle lui laisse son numéro, elle rentre avec ses
    amies.Lui,reste quelques temps à marcher dans les rues,dérouté par
    cette nouvelle rencontre.Après cette soirée ils se retrouvent tous
    les jours autour d'un café,d'un déjeuner etc...tous les prétextes
    sont bons pour se revoir,leur complicité devient de plus en plus
    forte, de la tendresse commence à poindre,une main qui effleure
    l'autre main,une bise plus appuyée,trop appuyée.Ils sont conscients
    tous les deux qu'ils devraient cesser de se voir , leur coeur est
    officiellement pris ailleurs.Les jours passent,il se retrouvent un
    soir,pour prendre un dernier verre,ils ont décidé de ne plus se
    voir.Leur attirance est trop forte, elle va tout détruire , ils
    préfèrent épargner leurs couples et leurs coeurs, la voix de la
    raison doit savoir s'imposer.Leur dernier verre se prolonge,ils
    s'envoutent mutuellement.Ce soir il la ramène chez elle,une fois
    dans sa voiture, à la place d'une bise d'au revoir , il l'embrasse
    passionnément.Elle attendait et redoutait tellement cet instant.Elle
    ne peut qu'y répondre,elle l'embrasse à son tour,la tendresse crée
    entre eux est immense mais le désir est encore plus puissant.Une
    fois chez lui , leurs corps ne font plus qu'un , il semble savoir
    instinctivement comment la toucher l'embrasser pour la faire
    chavirer.Une nuit parfaite.Cependant le lendemain elle revient sur
    terre, elle se rend compte de ce qu'elle a fait.Ce qu'elle croyait
    impossible est arrivé , à trop jouer avec des étincelles , le feu
    prend et on se brûle.Ainsi ne pouvant pas supporter sa trahison elle
    a décidé de se punir à jamais.




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  • Dans la nuit

    Noyée par la pluie

    Elle deambule

    Comme un funabule

    A la recherche

    D'une cache

    Pour s"abriter

    Pour subsister

    Elle regarde la ville qui dort

    Comme une bete noyée

    Dans un triste decor...

    Les yeux gonflés de colère

    Elle passe

    Et repasse

    Devant une porte cochere

    Ou il y a ni ame ni souffle derrere

    Puis tout en silence

    Elle reve et pleure

    Des images de sa vie d'hier...

    Elle ne comprend plus rien

    Et se sent plus proche d'un chien...


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